La bibliographie de Verne en est une d'alternance entre des romans d'anticipation, comme Vingt mille lieues sous les mers et De la Terre à la Lune, et des romans d'aventures historico-géographiques, comme Michel Strogoff et Le tour du monde en 80 jours. Ses derniers romans furent cependant beaucoup plus "sociaux".

Verne était bien au fait des découvertes scientifiques de son époque : en transposant dans ses romans ces découvertes, il fut à cet égard un vulgarisateur hors-pair. Il y ajoutait un peu d'imagination et le tour était joué ! Il a ainsi créé le style "roman scientifique d'anticipation". Pour Verne, l'électricité est l'énergie de l'avenir : Le Château des Carpathes, Robur le conquérant et Vingt mille lieues sous les mers mettent en évidence la puissance de l'électricité.

Quant aux Américains, ils sont le peuple de l'avenir. Verne semble vouer une admiration sans borne pour les États-Unis. Plusieurs de ses romans y prennent place, dont De la Terre à la Lune, Nord contre Sud et Les 500 millions de la Bégum, tandis que les héros de d'autres romans y font un séjour, comme dans Le Tour du monde en 80 jours. Mêmes les Patriotes de Famille sans nom doivent s'enfuir aux États-Unis : c'est un fait historique, mais Verne prend bien soin de le souligner.

Au fur et à mesure que je lisais les oeuvres de Verne, je me suis aussi rendu compte de son admiration pour les chutes du Niagara : il y fait référence à de multiples occasions et ses personnages s'y rendent à plusieurs reprises. C'est notamment le cas dans Famille Sans-Nom, Un billet de loterie, une histoire qui se passe en Scandinavie, Une ville flottante, Le testament d'un excentrique et L'île à hélice, dont l'action se situe en plein milieu du Pacifique Sud !

J'ai aussi remarqué que beaucoup des oeuvres de Verne se terminaient par un mariage. Dans certains cas, il y a même plusieurs mariages ! Et ce sont quelques fois des cousins qui se marient : faut-il y voir là une allusion à sa cousine Caroline ?